Franchement,
Qui de nos jours prend Robert Bourgi au sérieux ou comme une référence politique ? Lui qui a tant participé à infantiliser l’Afrique francophone.
Aucun Africain digne de sens et saints d’esprit ne peut citer fièrement cet homme tellement impliqué dans toutes les faussetés de la mafia françafricaines et méprisé par les générations actuelles en Afrique. Et c’est celui-là qu’aujourd’hui certains esprits en font une trouvaille et s’amusent à le rendre crédible.
Après le décès de Jacques Foccart, cet autre ancêtre de la Françafrique, une sorte d’éminence grise des gouvernants français, c’est vers Robert Bourgi que certains politiques de la France se sont tournés, un intermédiaire répugnant et méprisant qui jouait de relais de basse classe, entre certains dirigeants africains qui se plaisent à se faire adouber par la métropole. Être adoubé en contrepartie d’une lourde mallette de coupures de FCFA. C’est ce Bourgi qui devient l’héritier crapule de Jacques Foccart. Bien sûr en se servant au passage sur les reliquats de la mallette qui lui étaient confiés. De Omar Bongo qu’il appelait gracieusement papa à Laurent Gbagbo son ami, tout comme Denis Sassou Nguesso, il pilotait à vue les relations occultes de cette gent avec les présidents français depuis Jacques Chirac, jusqu’à Sarkozy.
Les bavardages des tresseuses qu’expriment certaines personnes sur le décès de feu Maréchal Idriss Déby Itno sont devenus un sujet de manipulation, de déstabilisation qu’exprime ce Bourgi avec satiété. Dans le cas d’espèce, lors de l’émission « Franc parler », organiser entre le journaliste ami de certain, afin qu’on évoque ce sujet précis, et laisser son invité aux pratiques opaques et irrégulières de faire des commentaires risibles sur la mort de Saleh Deby et du Maréchal Idriss Deby Itno.
En général, la communication se soumet à l’actualité du jour, on ouvre une brèche pour la développer. Mais à ce moment lors de cette émission, rien n’indiquait une actualité au Tchad sur la mort de feu Marechal Idriss Deby Itno. Dès que l’émission fut publiée, monsieur Daoussa Saleh Deby, fils de feu Saleh Deby contesta les versions imaginées et les montages cupides expliquant que son défunt père n’a pas été empoisonné. Faux, dit-il en rétorquant, arrêter de nous manipuler, arrêter vos mensonges.
Les adversaires politiques 2.0 doivent se servir des sujets crédibles avec des preuves tangibles, avant de venir évoquer un sujet de grave sensibilité sur le plateau d’une télévision.
Robert Bourgi fait partie des barbouzes d’une autre époque, une sorte de mercenaire de cabinet en voie de disparition. Les observateurs avisés lisent entre les lignes, et dénotent des appels de phares envers l’exécutif tchadien. Il veut que le pouvoir tchadien l’appelle pour venir au secours d’une situation préfabriquée pour ces genres de circonstances. Pour Bourgi, voilà une opportunité pour qu’on l’invite à N’Djamena, comme à son habitude et tirer un semblant de mallette. Mais il oublie que le monde a changé, les générations en Afrique ont bougé, on est plus dans les années 70/80/90, plus personne n’a besoin de ses services, car ces services n’évoquent que le côté sombre des relations internationales africaines avec la France, naviguant assez souvent dans la corruption et les dérives françafricaines.
Il faut savoir faire des revendications honnêtes et sincères en indexant à l’accusation des preuves claires, mais non des suppositions inventées, et coloriées pour salir l’image d’une personne qui ne convient pas aux faciès.
La religion musulmane conseille la dévotion, et le respect envers son père et sa mère. Selon les textes sacrés du Coran, ce sont ces deux êtres qui sont les garants de la bénédiction divine et l’espoir un jour de voir les portes du paradis céleste s’ouvrir à vous. Par ses sorties nombreuses, ses prises de paroles, le président actuel, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno incarne l’homme pieux et respectueux de sa religion, celui qui a fondamentalement peur d’Allah. Ce n’est point cet homme-là qui commettrait ce forfait, ces accusations infondées que les autres pérorent et en abusent.
La politique n’est pas la voisine directe de la religion, les deux sont incompatibles dans une démarche républicaine. Et celui qui a peur de son seigneur ne peut commettre de telle bévue. Il faut chercher cette malédiction de rumeur ailleurs, mais le coller au Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, cela dénote une contrevérité absolue.
Tribune Info
Luc Fils de Jacob
