Quoi que l’on dise, une chose doit être évoqué et assumé quand il s’agit d’un tchadien se trouvant dans un problème judiciaire à l’étranger.
La graine du patriotisme national doit germer en tout tchadien face à toute adversité face aux autres, et démontrer qu’un tchadien ne doit pas subir une quelconque humiliation face à l’étranger. Apprenons à laver le linge sale en famille ici au Tchad en formant un bloc souverain.
Pendant l’épisode tragique de l’arche de zoé et le commerce des enfants, le président Sarkozy a affirmé qu’il viendrait chercher les membres de l’arche de Zoé au Tchad quoi qu’ils aient fait.
Chaque nation en occident défend ses compatriotes quand ils sont emprisonnés à l’étranger, et sont ramenés dans leur pays pour y être jugé. Dans ce cas de figure, les Européens à leur têtes les Français, ensuite les Israéliens sont les chantres de cette procédure.
Donc, on ne peut se targuer d’aimer le Tchad, sa patrie, ses populations et accepter qu’un des siens soit embastillés à l’étranger. Le général Moussa Abderaman Moussa doit être ramener au Tchad pour le mettre à la disposition de son pays, qui le mettra à la disposition de la justice pour qualifier les faits.
Dans cette affaire, la justice française a innocenté Mr Moussa Abderaman Moussa, ne trouvant aucun enseigne pour le garder en détention, mais la justice Belge qui a assisté de bout en bout dans les auditions des juges français, veulent l’envoyer en Belgique pour l’entendre à nouveau, dans tout cela les faits se sont passés au Tchad. Dans le dossier de l’affaire que Tchadanthropus-tribune a pu consulter, plusieurs hauts cadres et ministres tchadiens sont listés, de quoi à pousser l’interrogatoire plus loin et créer une multitude d’arrestation dès que quelqu’un foule le sol français, ou européen.
Les Tchadiens doivent rester solidaires entre eux au-delà des clivages politiques, communautaires et claniques. Le patriotisme demandé n’absout pas une démarche judiciaire, tout contrevenant tchadien viendra finir sa peine au Tchad. L’état tchadien doit montrer l’exemple de ce fait, et assoir le crédo du Tchad jaloux de sa souveraineté et de son engagement national. Beaucoup de nos compatriotes souffrent de ces faits au Cameroun où ils sont assassinés à la longue, d’autres périssent dans les geôles à l’étranger comme en Libye ou ailleurs. Il faut démontrer que le Tchadien en dehors du combattant guerrier qu’on lui reconnait n’accepte pas de voir un de ses compatriotes pourrir dans les prisons ailleurs. Ce patriotisme doit être porté et assumé.
Le Tchad d’abord, et rien d’autres.
Tchadanthropus-tribune
Luc Fils de Jacob