A travers des notes circulaires publiées ce 10 septembre 2025, le ministère de la Santé publique et de la Prévention a pris des mesures visant à encadrer le secteur pharmaceutique. l’objectif de ces mesures est de protéger la population tchadienne tout en garantissant le respect des prix fixés pour les médicaments et en renforçant les normes de conservation des produits pharmaceutiques et des réactifs de laboratoire.
Ces circulaires répondent à des problèmes préoccupants observés sur le terrain. La première concerne le respect des prix publics des médicaments par les grossistes. Le ministère déplore une variabilité excessive et injustifiée des tarifs, parfois assortis de fortes majorations dans certains établissements pharmaceutiques.
« Cette pratique, contraire à l’éthique pharmaceutique, entraîne une hausse abusive des coûts des médicaments, limitant leur accessibilité financière pour la population, notamment pour les produits de santé essentiels », rappelle le ministère. Il précise que les prix publics, fixés par les grossistes, doivent être strictement affichés sur les factures d’approvisionnement et sur les boîtes de médicaments dans chaque point de vente.
Selon Dabsou Guidaoussou, toute augmentation injustifiée sera désormais sévèrement sanctionnée. Des contrôles inopinés seront menés, et les contrevenants risquent des mesures allant de la fermeture temporaire de leur officine à la révocation de leur licence en cas de récidive. « Les prix doivent être clairement indiqués sur les factures et les emballages des médicaments dans tous les points de vente », insiste-t-il.
La seconde circulaire porte sur le respect des normes de conservation des produits pharmaceutiques et des réactifs de laboratoire, après la constatation de plusieurs cas de non-conformité. Les établissements disposent d’un délai d’un mois, soit jusqu’au 10 octobre 2025, pour se mettre en conformité. Passé ce délai, ils s’exposent aux mêmes sanctions prévues pour les infractions sur les prix.
Tribune Info
Luc Fils de Jacob